Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

Œil pour œil

Author:   Administrateur

country :   Kirghizistan

Date de l'ajout: 14.12.2012

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Je n`ai pas vu ma soeur de plus d`un mois. J`étais trop occupé. Quand j`ai finalement venu chez elle, je n`ai pas reconnu ma Aiday. Auparavant, elle était toujours belle. Même pour aller au magasin elle ne sortait pas sans se coiffer et se maquiller. Elle était comme un fantôme et non une femme mariée heureuse comme c`était avant. Son mari était un fils de recteur de l`une des universités de la ville.

Une tignasse, un visage pâle avec les cernes sous les yeux, un regard perdu. Au lieu d`une robe d`été il y avait des pantalons de sport et un blouson déformé à manches longues. Et c`était au mois de juillet! Au temps de la chaleur étouffante!
J`ai deviné. Toutes les signes de la consommation de drogue. J`ai saisi ma soeur, ai retroussé les manches, j`étais stupéfait: partout jusqu`aux épaules il y avait des coupures et des cicatrices.

Aiday a commencé à pleurer et en avalant des larmes elle a raconté que son mari la torturait. J`ai appris qu`il était un drogué qui consomme des drogues depuis longtemps. Il ne voulait pas arrêter. Il aimait avoir du kief et puis, étant sous l`effet des drogues, écorcher sa femme. De plus, ses parents savaient bien qu`il était un toxicomane mais ils ne faisaient rien pour finir cela. Ils croyaient que le mari pouvait fabriquer avec sa femme tout ce qu`il voulait. Maintenant Aiday tremblait de la peur en attendant son mari. Il menacerait de la tuer, si elle disait à quelqu`un de sa dépendance à la drogue.

Il a tourné la clé. La porte s`est ouverte et mon gendre est entré. Il n`a même pas eu le temps d`être frappé de ma présence, comme j`avais sauté sur lui. Comme si une centaine de démons se réveillaient en moi et comme s`ils demandaient de dévorer ce sale con, de se venger de ma soeur, qui était toute calme dans un coin de la pièce.
Je l`ai bien tapé. Quand il était sans connaissance, je l`ai mis à nu et l`ai attaché à la chaise. Après j`ai téléphoné à ses parents et les ai demandé de venir. Peut-être il y avait quelque chose dans ma voix et eux, habituellement très pompeux, sont venus aussi vite.

Ils ont tout compris, quand ils ont vu que j`avais mis le couteau au cou de leur fils. La mère s`est détournée, incapable de regarder, mais elle n`osait de dire aucuns mots. C`était son père qui parlait. Avec une voix calme, il a demandé de ne pas tuer son fils. «Fais avec lui tout ce que tu veux, dit - il, mais je t`en prie, ne le tue pas».

Je faisais glisser avec plaisir le couteau sur la peau de mon beau-frère. Et ma soeur criait et me suppliait d`arrêter. Lui , il bégayait quelque chose plein de larmes. À peine retenu, je ne l`ai pas frappé. La vue de sillons profonds sanguins me calmait.
Je lui ai coupé le bras et la poitrine. J`ai fait la même chose, qu`il avait fait avec ma soeur. Ensuite, je l`ai laissé tranquille, lui, il a perdu connaissance et je suis parti.

Une semaine après j`ai décidé de rendre visite à ma sœur, mais elle n`a pas ouvert la porte. Cette idiote avait peur de son frère! Mais je ne voulais que la sauver.

Un mois plus tard, j`ai appris qu`ils ont déménagé dans une autre ville. Deux ans plus tard la soeur m`a appelé et a dit qu`elle était enceinte.

Depuis ce temps là c`était 10 ans révolus. J`allais souvent chez eux. Nous nous sommes réconciliés. Seulement mon gendre m`échappe. Dès que j`arrive, il trouve immédiatement mille raisons pour se précipiter sur une conférence scientifique. Mais c`est pas la peine car il n`est plus un toxicomane.
   
 

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