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Università di Corsica Pasquale Paoli

Università di Corsica Pasquale Paoli

Università di Corsica Pasquale Paoli

Université

 L'université de Corse Pascal-Paoli est une université française.

L'université de Corse accueille environ 4 000 étudiants. Son siège, comme lors de sa fondation, est à Corte (Haute-Corse), la « cité paoline » de Pascali Paoli.

L'université ouvre en 1981, depuis une mobilisation populaire. Dans le domaine de la recherche, trois plateformes de recherche et développement ont émergé, en partenariat avec de grands organismes de recherche et des groupes industriels : MYRTE et PAGLIA ORBA en matière d’énergies renouvelables ; STELLA MARE en matière de ressources halieutiques.

Autonome depuis le 1er janvier 2009, l'université de Corse a créé sa fondation universitaire - A Fundazione di l'Università di Corsica -, présidée par Francine Demichel. En 2011, elle a célébré trente ans d'activité.

L’université est inspirée par celle fondée en 1765 par Pascal Paoli. Homme des Lumières, convaincu que l’émancipation passe par le savoir, il en fait une pierre angulaire de son gouvernement. Fréquentée par Rousseau, Voltare, Montesquieu, les historiens s'accordent à lui reconnaître la qualité d' « université des Lumières ». Elle ferme en 17681. Cet établissement n'a aucun lien administratif ou juridique avec l'université actuelle, ni même de lien linguistique, parce qu'à l'époque la langue d'enseignement n'était ni le français ni le corse, mais l'italien.

Son positionnement thématique s’appuyant sur une stratégie de niches, l’université de Corse a articulé son identité scientifique autour de sept projets pluridisciplinaires labellisés au plus haut niveau par le CNRS :

– énergies renouvelables : étude et gestion des systèmes à source renouvelable d’énergie ;

–-les eaux en Méditerranée : étude et gestion de la disponibilité et de la qualité de cette ressource ;

– feux de forêt : étude des risques, décisions et politiques publiques dans le domaine des feux de forêt ;

– ressources naturelles : analyse et valorisation des ressources naturelles, notamment des agro-ressources ;

– dynamiques des territoires et du développement durable : analyse des recompositions territoriales dues aux pressions des activités économiques sur l’environnement ;

– identités, cultures : analyse des processus de patrimonialisation et valorisation des patrimoines ;

– technologie de l’Information et de la Communication (TIC) : articulation de la recherche scientifique et technologique dans le cadre du Web 2.0.

 

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