Les commentaires sur l'exposition «MayaPlanet: Monde contre la toxicomanie» au Tadjikistan
31.05.2013
L'exposition internationale antidrogue «MayaPlanet: Monde contre la toxicomanie» continue sa tournée. Après la diffusion dans les principales universités et écoles du Kirghizistan, l`exposition des 60 meilleurs dessins, photos et récits confessionnels sur le thème des dangers des drogues choisis par la Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» parmi plus de deux mille œuvres des auteurs de 150 pays du monde, est partie pour la république du Tadjikistan.
Les invités de l'exposition à l'Université slave russo-tadjike (Douchanbé, Tadjikistan) ont apprécié cette action de la prévention primaire de la toxicomanie. Les représentants d'organismes gouvernementaux et des ministères, des organisations internationales et non gouvernementales, ainsi que les étudiants et les enseignants ont partagé leurs impressions en évoquant la pertinence du problème de la toxicomanie.
Abdurakhmon Rakhmonov, chef du département de la prévention et du trafic de drogues légal du ministère de l'intérieur du Tadjikistan, lieutenant-colonel de la milice
Lors de la présentation, nous avons vu les travaux qui montrent les conséquences de la consommation de drogues de chaque personne, sans exception. Les drogues provoquent la mort. Au Tadjikistan on organise les activités de prévention de la lutte contre la prolifération de la drogue en provenance d'autres pays. Les jeunes gens s`en occupent. En 2013, les services chargés de l'ordre du Tadjikistan ont saisi 1,25 tonnes de stupéfiants. C'est une impulsion sérieuse dans la lutte contre tout le trafic de drogues de provenance de l'Afghanistan. Ce n`est pas seulement une tâche pour des forces gouvernementales, mais aussi pour chaque citoyen de notre pays.
Olga Kravchenko, vice-recteur de l'Université slave russo-tadjike
Le problème de la toxicomanie d`aujourd'hui est très aigu de partout dans le monde, cela peut toucher de chaque famille et de chaque individu. Il est important afin que les étudiants n'acquièrent pas ces dépendances. Nous pensons qu`il faut avant tout la prévention. Pas toutes les maladies sont évitables, mais si c`est possible, nous devons utiliser cela. Nous disons toujours aux étudiants de ne pas le faire, mais les dangers, les conséquences, ils les ont vu grâce à cette exposition. Certainement, en vigueur du développement psychophysique des jeunes, les images et les vidéos influent efficacement sur la perception du problème. Nous avons observé la réaction des étudiants et avons vu qu'ils discutaient assez vivement de ce qu'ils avaient vu et entendu ici. Nous sommes reconnaissants à la Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» pour ce grand travail, très nécessaire et surtout très important aujourd'hui. En effet, pas chaque organisation ne s`occupera de cette affaire difficile comme la prévention de la toxicomanie.
Abduloo, étudiant de l'Université slave russo-tadjike
Il faut organiser le plus possible d`expositions. Après avoir vu ces images, les jeunes gens, bien sûr, réfléchissent bien des dangers de la drogue. Je crois que ça serait nécessaire d`organiser cette exposition parmi d'autres universités, montrer aux élèves et à toute la population. Quand on regarde cela, on posera la question: «qu'ai-je besoin de ça?». Ce problème n'est pas le problème d`un seul pays, c'est un problème mondial partout dans le monde, il est donc très important d`avoir la prévention.
Khochvakht Khassanov, directeur du Centre national de surveillance et de prévention de la toxicomanie du Ministère de la santé du Tadjikistan
On a besoin de plus large participation de la société à ce problème. Pour prévenir de la toxicomanie il faut avoir ces événements. C'est mieux et plus efficace que le traitement des toxicomanes. Chaque citoyen ne doit pas rester indifférent. Nous essayons de tout faire pour sensibiliser les jeunes qui représentent plus de 26% du nombre de tous les toxicomanes de notre pays.
Alexandre Zuev, coordonnateur permanent de l`ONU au Tadjikistan
La Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» est, sans doute, une organisation qui mérite tout le soutien public et social. Il y a beaucoup de stéréotypes dans le travail avec les toxicomanes. On croit que ce sont seulement des gens issus de familles défavorisées, des gens associés avec des criminels. Ces faits, bien sûr, entraînent ce problème. Cependant, j'ai vu des jeunes gens - des enfants des diplomates connus, des étudiants d'universités prestigieuses qui détruisaient leur vie. C`est horrible à voir qu`un jeune homme de 19 et 20 ans meurt. Le sujet de cette exposition est un problème mondial et l`ONU fait beaucoup pour non seulement arrêter le trafic de drogues et renforcer la frontière, mais aussi pour diffuser l'information sur les risques quand les personnes consomment elles-mêmes de la drogue, mais aussi avec leurs proches. Malgré tous les grands évènements d'aujourd'hui à Douchanbé, j'ai décidé de visiter cette exposition afin de prendre la parole devant les étudiants et de faire connaissance avec les organisateurs. Il y a beaucoup de travaux expressifs de partout dans le monde où les gens avec beaucoup de talent et de créativité ont présenté la conscience des gens sous l'emprise de drogues et les conséquences de l`utilisation.
L'information et la prévention sont, peut-être, les méthodes les plus efficaces que des poursuites pénales pour des personnes qui distribuent les drogues. C'est une entreprise énorme et ce n'est pas facile à arrêter, malgré nos efforts avec les autorités compétentes des autres états. C`est plus facile à faire au niveau de la consommation. À son tour cela conduira à une réduction de l'offre de drogues. Il y aurait de moins en moins d'espace pour les actions des trafiquants de drogue.
