Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

Les questions

• Les médecins tâchent de ne pas dire «les toxicomanes guérissants», mais plutôt «les toxicomanes inactifs» qui n'utilisent pas les drogues pour le moment. Est-ce que la personne ne pourra pas jamais se délivrer de cette étiquette dans la société moderne? Même selon des toxicologues la grande partie de leurs patients restent les toxicomanes pour toujours. Comment apprendre la société moderne à se rapporter adéquatement aux anciens toxicomanes, à les trouver comme les membres à valeur requise?

  Les anciens toxicomanes restent plus fragiles semble-t-il, mais ils ont bien sûr un rôle a jouer dans la société et ont, de fait, une expérience qui peut être utilisée.
  Le regard que nous portons sur ces personnes a un rôle déterminant sur leur devenir. Notre regard peut s'élargir par une meilleure connaissance des facteurs déclencheurs et de ce public.
  
   

• Quel rôle jouent l'éducation parentale et les relations à l'intérieur de la famille dans la prophylaxie de la toxicomanie?

  Ce rôle est important mais les proches, la famille doivent souvent être accompagnés ou soutenus par des professionnels.

• Quelles doivent être les méthodes de la lutte d'information contre la toxicomanie au siècle d'Internet et de la croissance des communautés de réseau ? Comment vous pensez, quel moyen sera plus effectif aujourd'hui, et comment doit se comporter l'État pour influencer les malades toxicomanes avec succès et faire la prophylaxie parmi la population saine?

  Je ne suis pas expérimenté concernant ces problématiques mais devant votre insistance et confiance, je vous fait part de quelques éléments.
  Un 1er niveau, me semble-t- il, concerne l'éducation des plus jeunes : éducation au sens large du terme pour un developpement plus harmonieux et une dynamisation de la capacité d'espoir, éducation plus spécifique ensuite au sujet de la drogue et ses conséquences (avec un discours adapté aux âges ; un adolescent est par exemple plus sensible aux arguments signifiant qu'il se fait manipulé qu'aux arguments de santé). Les moyens doivent être variés mais les plus opérants passent volontiers par les témoignages (vidéo par ex.), les échanges en sous-groupes, la pédagogie émergente.
  Le développement des ressources personnelles est une autre piste importante ; le sport, les arts, la culture, peuvent y contribuer.
  L'acquisition de techniques de gestion de soi et des émotions voire d'un travail sur le sens de notre vie, permettrait de gagner en autonomie : relaxation consciente, mindfullness, méditation, yoga, sophrologie, font partie des propositions qui peuvent être utilisées en prévention mais aussi en complément thérapeutique et contre les rechutes.