Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

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Appeal

  • Sa Sainteté le Dalai-Lama XIV
    Sa Sainteté le Dalai-Lama XIV

    Sa Sainteté le Dalai-Lama XIV

    Le chef spirituel des bouddhistes

    Nous pouvons indiquer le superflu des tendances rudement négatives dans la société moderne. Il n'y a pas de raisons de douter de l'augmentation de la quantité de meurtres et de la croissance de la violence. En complément de cela, nous entendons constamment la brutalité et l'exploitation dans la famille, ainsi que dans la société, et que de plus en plus des jeunes gens se passionnent pour les drogues et l'alcool...(lire la suite)
  • Ayatollah Ali Khamenei
    Ayatollah Ali Khamenei

    Ayatollah Ali Khamenei

    le Chef de l'Iran

    «Une heure des réflexions vaut mieux, qu'un an de l'office divin», – cette idée fait partie de la catégorie des réflexions, quand l'appel s`adresse à l'intérieur, à l'âme et au coeur de la personne, qui découvre les vérités et ouvre la porte de la sagesse. Il est nécessaire de se servir de cela...(lire la suite)
  • Beatrix Wilhelmina Armgard
    Beatrix Wilhelmina Armgard

    Beatrix Wilhelmina Armgard

    La reine des Pays-Bas

    L'alcoolisme et la toxicomanie sont des malheurs terribles. Ils mettent en cause la santé des gens du monde entier. La direction des Pays-Bas concentrait toujours toutes les forces sur la réduction des problèmes provoqués de l'abus des substances psychoactives, en faisant l'appui sur la prophylaxie de la toxicomanie, la réduction des chances de l'utilisation parmi les toxicomanes... (lire la suite)
  • Julia Gillard
    Julia Gillard

    Julia Gillard

    Le Premier ministre d'Australie

    Je suis contente qu`il y a beaucoup de gens dans le monde, qui ne sont pas indifférents au problème de la toxicomanie, qui sont prêts à faire tout pour déraciner la toxicomanie et ce n`est pas pour la popularité ou l'enrichissement, mais pour notre avenir radieux...(lire la suite)
  • Alexandre Karelin
    Alexandre Karelin

    Alexandre Karelin

    Le député de la Douma d'État de la Fédération de Russie, le champion multiple dela lutte gréco-romaine.

    «Je pense qu`il est impossible de détourner la personne de la tentation d`essayer les drogues en montrant les données statistiques ou les descriptions médicales des conséquences de l'utilisation des drogues.
  • L'impératrice Michiko
    L'impératrice Michiko

    L'impératrice Michiko

    L'impératrice du Japon

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  • Diego Armando Maradona
    Diego Armando Maradona

    Diego Armando Maradona

    Le footballeur célèbre argentin

    On ne peut pas intervenir dans la conversation, sans connaître, sur quoi il y a des paroles, sans connaitre la langue, qu`on parle. Aujourd`hui il y a une langue personnelle dans l`Internet et dans les réseaux sociaux. Je pense que les méthodes de la prophylaxie de la toxicomanie doivent être adéquates au monde moderne et le gouvernement, la société doivent apprendre cette langue. Les pouvoirs doivent protéger la jeunesse contre l'influence du dehors, pour autre il y a une famille...(lire la suite)


  • Charlize Theron
    Charlize Theron

    Charlize Theron

    La modèle et actrice oscarisée

    Comme la personnalité publique, j`estime de son devoir attirer votre attention au vrai problème. Probablement, quelqu'un laissera mon appel inaperçu, mais je crois que beaucoup de gens comprendront qu'un petit pas à la rencontre peut changer la vie...(lire la suite)

  • Hugo Chavez
    Hugo Chavez

    Hugo Chavez

    Le président du Venezuela

    Je préfère m'adresser au peuple seulement avec les bonnes nouvelles, puisque je l'aime et je lui souhaite tout le meilleur. Mais comme le chef du pays je suis engagé à s'adresser avec les nouvelles désagréables, en effet, les gens informés sont des gens préparé aux actions décisives...(lire la suite)
  • Gabriel Garcia Marquez
    Gabriel Garcia Marquez

    Gabriel Garcia Marquez

    Le lauréat du prix Nobel de littérature en 1982, la Colombie

    Je suis affligé que je dois m'adresser aux gens de tout le monde avec une telle raison effrayante et triste comme la toxico-dépendance, mais de toute son âme j'espère que mes mots aideront certains gens vulnérables à éviter la confrontation avec cette terreur...(lire la suite)
  • Fernando Alonso Diaz
    Fernando Alonso Diaz

    Fernando Alonso Diaz

    Le pilote automobile espagnol, le double champion du monde Formule 1

    Fernando Alonso Diaz, le pilote automobile espagnol, le double champion du monde Formule 1 (2005 et 2006). Dès 2010 il est dans l'équipe Ferrari, dont le contrat est prolongé jusqu'à 2016.
  • Enrique Martín Morales
    Enrique Martín Morales

    Enrique Martín Morales

    Le chanteur

    Enrique Martín Morales plus connu comme Ricky Martin est le chanteur portoricain, un des artistes latino-américains les plus célébres, qui avait reçu plusieurs fois les prix Grammy dans le domaine de la musique latino-américaine.
Назаралиев

Jenichbek Nazaraliev

L'organisateur du projet "Maya", le Président de la Ligue mondiale «Esprit libre de drogues», le docteur en médecine, le professeur, Kirghizstan

L`appel aux participants de la conférence

Chers collègues, chers amis!

Aujourd'hui nous discutons des aspects politiques et économiques du problème de la toxicomanie et du trafic illégal des drogues. Le monde moderne existe à l'état désynchronisé – les marchés internationaux assurent le mouvement libre de marchandises et de capital, et les États nationaux se produisent leurs régulateurs au niveau régional et deviennent souvent la barrière, créant les zones qui ne sont pas transparentes.

Des années 90 les États indépendants postsoviétiques se sont transformés en zone aveugle avec le plus grand itinéraire du narcotrafic mondial. Ce sont les conséquences de la corruption, de la faible gestion et de l'absence des priorités. Le résultat était imprévisible, après le partage du pouvoir et de la base de ressource de l'État on a décidé de régler le trafic des drogues, ayant vu la raison des problèmes sociaux, la source du revenu et l'objet de la vente politique.

Plus loin...

 

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  • La France championne d'Europe du cannabis et de la drogue. C'est le résultat d'une enquête en 2009 menée sur l'usage de drogues parmi les adolescents européens. Une enquête internationale sur la consommation de tabac, d'alcool et de drogues parmi les élèves européens de 15-16 ans a été publiée dans le cadre du projet ESPAD (Projet européen d'enquête en milieu scolaire sur l'alcool et les autres drogues), avec le soutien du Groupe Pompidou, l'organe du Conseil de l'Europe chargé de la lutte contre la toxicomanie. Il s'agit là de l'étude la plus approfondie sur la consommation de substances nocives parmi les adolescents européens. Le projet ESPAD existe depuis 12 ans. Sur cette période, deux tendances se dégagent: baisse du tabagisme dans la majorité des pays européens et hausse légère mais continuelle de la consommation excessive occasionnelle d'alcool. Le champion des produits illicites reste sans conteste le cannabis. En ce qui concerne l'usage d'autres drogues, la tendance ascendante observée entre 1995 et 2003 s'est interrompue, et on enregistre même une légère baisse depuis 2007.
  • C’est également dans les année 1970 que la valeur thérapeutique du cannabis fut redécouverte. Certains jeunes cancéreux l’utilisent pour soulager les violentes nausées causées par la chimiothérapie, d’autres découvrent son intérêt dans le traitement du glaucome, les douleurs chroniques et la sclérose en plaque ;
    Entre 1976 et 1991, malgré l’interdiction pesant sur l’expérimentation du cannabis naturel, dix états américains obtiennent la permission de mettre en place des programmes de recherche. Dans le sillage de l’épidémie de SIDA, les demandes de nouveaux patients affluent. En 1991, le gouvernement fédéral décide de fermer ces programmes à tout nouveau candidat en prétextant les difficultés à faire coexister ces expérimentations et la politique de lutte contre la drogue.
    En France, la loi interdit tout usage, qu’il soit récréatif ou thérapeutique. Les rapports officiels sur l’intérêt de l’utilisation thérapeutique du cannabis se multiplient sans que les recommandations ne soient suivies d’effets législatifs. Tandis que nos voisins européens dépénalisent tour à tour l’usage de cannabis, les législateurs français continuent de refuser toute expérimentations.
  • A la même époque, le mouvement rasta, né en Jamaïque, s’étend dans les îles anglophones des caraïbes puis dans le monde entier. Les rastafariens ou ratsas se considèrent comme une tribu perdue d’Israël, vendue comme esclave. Ils prêchent le retour en Afrique comme étant la rédemption du peuple noir. Pour les Rastas, le cannabis est un sacrement et ils l’utilisent pour rendre grâce à Jah (dieu). Partout dans l’île, le thé de ganja est prescrit pour soigner les rhumatismes, l’insomnie et l’impuissance. De ce mouvement est né une musique propre aux rastas qui chantent l’amour, la paix, l’harmonie et la lutte contre l’oppresseur : le reggae. Pendant les années 1980, ce mouvement revendique également la légalisation du cannabis.
  • A la génération suivante les médecins se désintéréssent peu à peu du cannabis et de ses effets analgésiques, au profit de l’usage des opiacés (morphine). En effet, l’invention de la seringue hypodermique, dans les années 1850, révolutionne les pratiques médicales en permettant un soulagement rapide de la douleur par l’injection de médicaments solubles. Les dérivés du cannabis n’étant pas soluble dans l’eau, ils ne peuvent être injectés (et ne le sont toujours pas aujourd’hui). Ainsi, à partir de 1863, le cannabis est progressivement remplacé par la morphine.
  • Le XIXe siècle apparaît comme l’époque faste du cannabis. En partant à la conquête de l’Orient, les Français et les Anglais redécouvrent les propriétés psychotropes du cannabis et son potentiel thérapeutique.

    C’est à l’occasion de la campagne d’Egypte, en 1799, que les médecins qui accompagnent le général Bonaparte redécouvrent les propriétés psychotropes et médicinales du cannabis. Vers les années 1840, Jacques-Joseph Moreau de Tours, aliéniste à la Salpêtrière ramène du chanvre du Caire. Il ingére du haschisch pour en décrire précisément les effets psychotropes dans son traité Du haschich et de l’aliénation mentale (1845).. Malgré qu’il soit assimilable à celui de la folie le procédé de l’intoxication au haschich est pour lui un moyen unique d’exploration du psychisme humain. Il encourage son entourage à l’imiter et se fait l’initiateur de l’usage du cannabis auprès des intellectuels et artistiques parisiens de l’époque très marqués par le romantisme et l’orientalisme.
  • En 1546, Rabelais donna au chanvre le nom de Pantagruélon, en écho à son héros Pantagruel. Il précisa que le chanvre permettait aux hommes « non seulement de se joindre par-delà mes mers, mais aussi de tenter l’escalade des cieux », faisant ainsi allusion et aux cordages en chanvre et aux propriétés psychotropes. Médecin, Rabelais en recommandait l’usage pour divers maux (plaies, brûlures, crampes, rhumatismes et douleurs spastiques).

    Du XIVe au XVIIIe siècle, le chanvre est essentiel pour le commerce maritime puisqu’il sert à fabriquer les voiles, gréements, cordages et vêtements. Durant cette période la production est de plusieurs milliers de tonnes par an et le chanvre est considéré comme une production agricole de premier ordre, source de nombreux conflits majeurs.
    Pour l’anecdote, George Washington en cultivait en 1765 dans son domaine de Mount Vermont, comme en atteste son journal.
  • Au cours du Moyen-Age, le chanvre s’est répandu dans l’Europe entière. Du XIe au XIIIe siècle, les croisés découvrent en Terre Sainte les préparations à base de résine de cannabis, sous forme de haschich. L’Inquisition voit dans le cannabis une herbe diabolique et ordonne son interdiction en Espagne au XIIe siècle, et en France au XIIIe siècle, en proclamant que l’ingestion de cannabis était hérétique et satanique. La connaissance des propriétés médicinales et psychoactives du cannabis a quasiment disparu et on ne le retrouve mentionné que comme ingrédient de philtres ou potions de sorcières et guérisseurs.
  • Pour nombre d’historiens, d’archéologues, d’anthropologues et de botanistes le cannabis est sans doute la plante la plus cultivée. Initialement récolté pour ses fibres textiles et pour ses graines nourricières, il est probable que le cannabis fut secondairement utilisé pour ses propriétés médicinales et psychotropes. Au hit parade des sept substances les plus employées pour modifier le champs de la conscience, altérer l’humeur ou diminuer la douleur il est en tête dans la plupart des religions.
    Les premières traces de chanvre datent de quelques 10 000 ans et sont retrouvées dans des débris de tissage, dans l’ancienne Mésopotamie (province de la Turquie actuelle). Les recherches semblent montrer que le cannabis est originaire d’Asie Centrale. Il s’est par la suite répandu au fil des migrations des conquêtes vers l’Est (la Chine et le sub-continent indien) et vers l’ouest (le Moyen-Orient, la vallée du Nil puis les pays du Magrheb lors des conquêtes arabes). Dans un second temps, son usage atteint l’ensemble du monde occidental et, à l’heure actuelle, l’Organisation Mondiale de la Santé considère que c’est la substance psychotrope illicite la plus utilisée à travers le monde .
  • La France, selon les études européennes, était en 2005 avec la République tchèque et le Royaume-Uni le premier pays consommateur de cannabis, drogue "consommée régulièrement par un jeune Français sur cinq et une jeune Française sur dix". La consommation régulière de cannabis (dix fois par mois) a toutefois diminué entre 2002 et 2003 chez les garçons de 17 et 18 ans (de 17,7% à 14,6%) tandis qu'elle s'est stabilisée chez les filles (à 6,5% contre 6,8%), selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
  • Une courte histoire de la toxicomanie en France peut être reconstituée à partir de témoignages plus ou moins fragmentés de médecins, de sociologues, de toxicomanes et des rapports que l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) a publié depuis le milieu des années 1990. Sur une durée de moins de 50 ans, elle témoigne d’une évolution vertigineuse portant sur les produits consommés et les toxicomanes passant d’un petit nombre d’héroïnomanes confinés à quelques grands ports à deux scènes, urbaines et festives, initialement séparées, représentant plusieurs centaines de milliers d’usagers. Elles ont tendance à se rapprocher à la suite de l’unification du trafic. L’échec de la politique de répression instaurée en 1970 a été responsable des épidémies de SIDA et d’hépatites qui ont été à l’origine de la mise en place de traitements de substitution sur une grande échelle en 1996. Initiés pour réduire les risques de contamination, ils ont fait la preuve de leur efficacité pour traiter les dépendances à l’héroïne. À côté des effets positifs de cette « révolution française », l’apparition de la buprénorphine comme nouvelle drogue de rue doit être reconnue et des solutions recherchées.
  • Plus d'une tonne et demie de résine de cannabis a été découverte coulée dans le ciment de 25 fontaines marocaines dans un entrepôt près de Lille. Le 21 août 2006, les douaniers de Lesquin découvrent des pains de résine de cannabis dissimulés dans des fontaines marocaines. De l'héroïne dissimulée dans des conserves, ils avaient déjà vu. De la cocaïne camouflée dans des tissus imprégnés, ils connaissaient aussi. Mais du cannabis coulé dans des fontaines marocaines, ça, c'était inédit pour les douaniers lillois.
  • Une septuagénaire et son petit-fils, ainsi que quatre autres personnes, doivent être déférées le 17 février 2012 au parquet de Bobigny en vue de leur mise en examen pour un important trafic de cannabis à Saint-Ouen. Il n'y a pas d'âge pour... dealer. Une femme de 71 ans, son petit-fils et quatre autres personnes arrêtées mardi matin doivent être déférées vendredi au parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, en vue de leur mise en examen pour un important trafic de cannabis à Saint-Ouen. Arrêtés, elles avaient été placées en garde à vue, prolongée deux fois. Dans cette affaire, la grand-mère jouait le rôle de "nourrice" stockant dans son appartement de la cité Emile-Cordon à Saint-Ouen la drogue qu'elle "mettait dans des sachets". Ces derniers étaient ensuite récupérés par les vendeurs, selon une source policière. Du début d'après-midi jusqu'à la nuit, des dizaines de consommateurs, jusqu'à trente par heure selon les enquêteurs, défilaient dans un hall voisin du domicile de la septuagénaire pour acheter des stupéfiants, ont constaté les enquêteurs.
  • Le Parisien révèle que des chiens ont été retrouvés éventrés à Chavannes, où s'est tenu le week-end dernier la gigantesque rave-party. Les dealers se seraient servis des animaux pour dissimuler la drogue et n'auraient pas attendu qu'ils la rendent par des moyens naturels. Utiliser des humains en dissimulant la drogue dans leur estomac, la technique du "mulet" est pratiquée depuis longtemps par les trafiquants. Elle semble avoir été transférée sur les animaux. Pour preuve cette macabre découverte réalisée près de Bourges, où s'est tenu le week-end du 1er mai 2006 le Teknival.
  • Le 12 mai 2012 les douaniers ont saisi à bord d'un ULM en partance de l'aérodrome de Marck (Pas-de-Calais) environ 63 kg d'amphétamines et 6 kg de cocaïne. Cette marchandise illicite était destinée à être livrée en Grande-Bretagne, a annoncé la direction générale des douanes. Lors d'une opération de surveillance, les douaniers ont été intrigués par les agissements suspects du pilote de l'ULM. Les enquêteurs de la Direction des opérations douanières de Calais et de Lille avaient notamment assisté à la remise de deux sacs de sport par un automobiliste au pilote de cet ULM en partance pour la Grande-Bretagne.
  • La répression contre la drogue et l'alcool au volant s'accentue en France. À en croire les dernières statistiques publiées par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), présidé par Alain Bauer, qui avait interrompu la publication de ses chiffres durant la période électorale, le nombre de conducteurs arrêtés sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue n'a cessé de croître ces trois dernières années. Les «délits de conduite sous l'emprise d'un état alcoolique ou de produits stupéfiants» sont ainsi passés de 187.503 faits enregistrés en 2009 à 193.122 infractions constatées en 2011 (+3%).
  • 59,3% des élèves de 6e ont déjà bu au moins une fois dans leur vie de l'alcool, dans la majorité des cas du cidre ou du champagne. Un collégien sur dix Si le collège n'est pas un lieu d'expérimentation de l'alcool, il constitue en revanche une phase de généralisation et de diffusion. Entre la 6e et la 3e, le nombre de collégiens ayant connu au moins une ivresse alcoolique est multipliée par cinq, passant de 6,8% à 34%. Si les garçons sont légèrement plus précoces sur cette question, ils sont talonnés par les filles. "Aujourd'hui, l'alcool est banalisé, tant et si bien que ce comportement est banalisé à l'arrivée au lycée." 7% des collégiens déclarent consommer au moins dix fois par mois des boissons alcoolisées. "La notion d'ivresse est appréciée de manière différente en fonction de l'âge. Chez les plus jeunes, boire une coupe de champagne ou un verre de vin peut être considéré comme telle", tempère le chercheur. 23,9% En 3e, un collégien sur quatre a déjà testé du cannabis. Les essais d'autres drogues demeurent, en revanche, beaucoup plus rares. Selon l'enquête HSBC, 2,3% des élèves des classent de 4e et 3e ont déclaré un usage de cocaïne. L'utilisation de produits à inhaler comme la colle et de médicaments pour se droguer - donc détournés de leur usage initial- est de 3,5% et 2%. "Il faut prendre les chiffres des drogues 'dures' avec beaucoup de précautions car on observe des taux similaires à l'âge de 17 ans, explique le chercheur. Certains collégiens confondent des produits, ou pensent avoir pris de la drogue alors que cela n'en était pas. Par exemple, si on leur dit qu'un bonbon est de l'ecstasy, certains vont le prendre pour argent comptant."
  • Pionnière en la matière, la confédération helvétique autorise les premiers traitements par injection d'héroïne sous supervision médicale, en 1994. A noter que ces programmes étaient d'ores et déjà existants aux Etats-Unis depuis le début du XXème siècle. A une différence près: ils étaient dénués de tout encadrement médical. La prolifération du virus du sida, sur fond de hausse croissante d'héroïne à l'échelle nationale, explique le changement de paradigme opéré par les autorités suisses dans les années 1990. Alors une nouvelle politique globale s'installe. Elle vise à prévenir voire à limiter les dommages causés par la prise de drogues dures.
    Le traitement présente des avantages réels tels, qu'il est autorisé par référendum, voté aux deux tiers par la population helvétique en 1999. Seul le parti conservateur et souverainiste - l'Union Démocratique du Centre - juge l'initiative trop chère et peu incitative au renoncement de la prise de drogues.
  • Les services français de répression du trafic de drogue ont saisi plus de neuf tonnes de cannabis depuis le début de l`an 2012. Ce trafic, passant essentiellement par le Maroc et l'Espagne, rapporte plusieurs centaines de millions d'euros aux narcotrafiquants chaque année. Ces neuf tonnes saisis en près de quatre mois sont à comparer avec les 30,5 tonnes saisies en 2011. L'Espagne "reste le pays de transit de la drogue du Maroc vers la France". Or, relève ce spécialiste, la "coopération policière et judiciaire avec le Maroc est davantage efficace". Les services de lutte contre la drogue ont par ailleurs "amélioré leur connaissance des réseaux financiers des trafiquants", aboutissant à la saisie ces quatre dernières années de plusieurs centaines de millions d'euros de biens (appartements, villas, comptes bancaires, véhicules...) dont une partie a été affectée aux budgets des services luttant contre la drogue.
  • Un bien curieux colis, contenant 14 livres remplis de cocaïne, pour une valeur de 2 millions de dollars, a été livré le 20 janvier 2012 à l'ONU. Les enquêteurs se creusent encore la tête pour savoir pourquoi il est arrivé là. C'est un bien étrange colis que les employés de l'ONU ont ouvert la semaine dernière. Deux colis contenant pas moins de 16 kilos de cocaïne ont été livrés par erreur au siège des Nations unies à New York. Selon Paul J. Browne, responsable des relations publiques pour la police de New York (NYPD), les sacs contenaient 14 livres dont les pages avaient été creusées pour contenir chacun un peu plus d'un kilo de cocaïne. L'enquête de la NYPD et de la DEA (agence américaine de lutte contre le trafic de stupéfiants) a révélé que la drogue, expédiée du Mexique, était arrivée dans un centre de tri d'une messagerie privée à Cincinnati (Ohio, nord des Etats-Unis). Les employés ayant remarqué le sigle de l'ONU, pourtant "grossièrement imité", mais aucune adresse, avaient expédié le colis au siège onusien.
  • La consommation régulière d'alcool et de tabac est en hausse chez les jeunes, tandis que l'usage régulier de cannabis diminue, d'après l'enquête Escapad, menée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. En 2011, 31,5% des jeunes fumaient quotidiennement (contre 28,9% en 2008) et 10,5% buvaient tous les jours (contre 8,9% en 2008), garçons en tête.
  • C'est la première fois que l'INPES se penche de manière aussi approfondie sur la consommation de drogues dans le monde du travail. Un baromètre complet, réalisé entre octobre 2009 et juillet 2010 sur un panel de 27653 personnes, qui concerne la consommation des principales substances psychoactives (alcool, tabac, cocaïne, amphétamines) de l'ensemble de la population active résidant en France métropolitaine. L'alcool touche plus de 30% des personnes dans les métiers de la construction, de l'agriculture et de la pêche. Ce qui représente 10% de plus que la moyenne française. A l'inverse les métiers de la santé humaine et de l'éducation affichent des chiffres beaucoup plus bas, entre 8 et 11% seulement. Pour ce qui est du cannabis la consommation est beaucoup plus éparse. Il est consommé par 17% des personnes interrogées dans le domaine des arts et du spectacle, et 13% dans la construction, tandis que les pourcentages chutent drastiquement pour d'autres professions, avec à peine 2,5% dans l'administration publique et seulement 1% dans les services de ménages (concierges, jardiniers, femmes de ménage, baby-sitter...). La drogue douce préférée des Français, avec plus de deux millions de consommateurs réguliers, ne divise pas uniquement la classe politique.
  • Dans la construction, l'agriculture ou la restauration, la consommation de psychotropes est jusqu'à trois fois plus élevée que dans l'enseignement ou le médico-social, sans que l'on sache encore pourquoi.
    Si 7,7% des actifs boivent de l'alcool tous les jours, la consommation bondit par exemple à 16,6% chez les marins-pêcheurs et les agriculteurs. Dans la construction, 33,2% des salariés se déclarent ivres au moins une fois par an, contre seulement 21% de la population. Les artistes sont, eux, plus de deux fois plus nombreux à consommer du cannabis que l'ensemble des actifs. Quand ceux de la restauration, de l'information et de la communication sont "particulièrement consommateurs de cocaïne, ecstasy, poppers, champignons hallucinogènes". A l'inverse, d'autres secteurs sont quasiment épargnés: dans l'administration publique, l'enseignement, la santé, l'action sociale et les services des ménages, la consommation de drogues est plus faible que pour le reste des actifs.
  • Les Français de 17 ans fument des cigarettes et boivent de l'alcool plus fréquemment qu'en 2008. Leur usage régulier de cannabis est, en revanche, en légère baisse, selon une enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée ce jeudi. Cette septième "Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense" (Escapad), réalisée en mars 2011 auprès de 32 249 jeunes âgés de 17 ans, montre que l'alcool, le tabac et le cannabis restent les trois produits les plus diffusés. Selon cette étude citée par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), l'usage régulier d'alcool - au moins dix fois dans les trente derniers jours - progresse chez les jeunes de 17 ans, à 10,5% en 2011 contre 8,9% en 2008. En outre, "les ivresses répétées et régulières augmentent", chez les filles comme chez les garçons, s'inquiète la Mildt.
  • Un trafic d'héroïne a été mis au jour à la cité du Bois L'abbé, à Champigny-sur-Marne en Val-de-Marne, surnommée "le supermarché de la drogue". Sept personnes ont été écrouées. Le supermarché est fermé. Sept personnes, soupçonnées d'avoir transformé une partie d'une cité du Val-de-Marne en "supermarché de la drogue", ont été mises en examen et écrouées après le démantèlement par les policiers de Seine-et-Marne d'un trafic d'héroïne, a-t-on appris ce mardi de sources concordantes. Durant un an, les policiers de la sûreté départementale de Seine-et-Marne et du GIR 77 ont enquêté pour remonter jusqu'à la cité du Bois L'Abbé à Champigny-sur-Marne, qualifiée de "supermarché de la drogue". "Un système de tickets de couleurs différentes selon la quantité d'héroïne désirée avait été mis en place" pour les acheteurs, a expliqué le procureur de la République à Melun, Bruno Dalles. L'affaire "a débuté en septembre 2010 à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) avec le défèrement de trois personnes pour vente d'héroïne. Nous avons alors décidé d'ouvrir une information judiciaire afin d'avoir les moyens juridiques pour remonter la filière", a souligné Bruno Dalles. Les trafiquants allaient "s'approvisionner en Belgique et aux Pays-Bas", avec une moyenne de "trois à quatre kilos d'héroïne achetés puis revendus par mois, pour un chiffre d'affaires mensuel avoisinant 300 000 euros", a ajouté Eric Slangen, chef de la sûreté départementale.
  • Michel Serres s'est excusé après avoir déclenché une polémique en déclarant sur France Info qu'Astérix était violent, drogué et hostile à la culture. Ouf! Astérix n'est pas nazi, ni drogué. Michel Serres s'est excusé en reconnaissant que "les termes nazi et fascistes étaient un peu trop fort", et qu'ils avaient "sans doute dépassé sa pensée. Ce qu'Obélix transporte dans ce tonneau peut difficilement s'apparenter à de la drogue. Le philosophe n'aurait pas pris en compte l'humour de la bande dessinée dans ses propos, et reconnait avoir commis une "faute contre l'humour". Pour sa défense, il a indiqué avoir été "très sensible" aux problèmes de la violence et de la drogue dans sa vie, notamment avec des anciens élèves. Et pour ce qui est du barde "pendu" à chaque banquet, il donne raison aux auditeurs de France Info qui ont tenu à souligner le fait qu'il était seulement "suspendu", pour la principale raison qu'il chante faux plutôt que par haine de la culture.Michel Serres a tout de même précisé qu'il restait sur "le côté factuel" de ses propos. Sa vision extrême d'Astérix serait donc valable si l'on ne tient pas compte du second degré.
  • Drogue, bisexualité, adultère... Coco Chanel: An Intimate Life, la biographie de Coco Chanel par l'auteur américain Lisa Chaney, entache la réputation de la légendaire couturière. Un livre qui fait du bruit avant même sa sortie. Coco Chanel: An Intimate Life, une biographie de la couturière par l'auteur américain Lisa Chaney, écornerait l'image de la légendaire créatrice française. Selon le site WWD, le livre de 400 pages dévoile un aspect méconnu de la personnalité de Gabrielle Chanel, qui aurait consommé de la drogue (opium), eu des relations bisexuelles et même poussé le peintre espagnol Salvador Dali à l'adultère!
  • C'est la deuxième drogue illicite la plus consommée en France après le cannabis, dont l'usage reste stable, d'après un baromètre santé 2010. Le cannabis reste de loin la drogue la plus consommée en France. 13,4 millions de personnes en ont déjà fumé, et son usage demeure relativement stable. Mais une autre tendance se dessine, d'après un baromètre santé 2010* rendu public ce mercredi: la cocaïne continue de progresser. En effet, selon cette étude, la cocaïne est le deuxième produit illicite le plus consommé en France. Il touche environ dix fois moins de personnes que le cannabis, mais son expérimentation et son usage sont en "augmentation significative", souligne le baromètre.
  • L'ouverture de salles pour toxicomanes en 2010 continue de faire débat en France. Chez nos voisins helvétiques, l'expérience a commencé il y a vingt ans. Et le bilan est franchement positif. En Suisse, les salles de consommation pour toxicomanes font partie du dispositif de réduction des risques au même titre que les distributions de seringues ou les prescriptions d'héroïne. A Genève, le rendez-vous des toxicomanes n'est pas un parc, une cage d'escalier ou des toilettes publiques. Leur quartier général est un gros cube design, couleur vert pomme, situé derrière la gare de Cornavin. A l'intérieur du "Quai 9", le visiteur découvre une pièce claire, équipée de jolies tables en bois et d'ordinateurs connectés. La "salle de consommation" se trouve au fond. Elle est pourvue de matériel propre permettant l'injection, le sniff ou l'inhalation de cocaïne ou d'héroïne. L'entrée est libre, à condition, pour l'usager, de rester calme, de respecter les règles d'hygiène et d'amener sa propre substance. Ouvert en 2001, l'endroit est fréquenté par une centaine de personnes chaque jour, dont une majorité d'accros à l'héroïne. "Je viens depuis le début, parce que les accessoires sont stérilisés et que les employés nous aident en cas d'overdose, raconte un habitué de 34 ans. Ici, nous ne sommes plus considérés comme des toxicos dangereux, mais comme des êtres humains et des gens malades."
  • Un homme de 44 ans a été mis en examen et écroué. La drogue était caché dans sa voiture. "C'est la plus grosse saisie de cocaïne dans le grand Est depuis le début de l'année", a annoncé le 10 août 2010 le parquet de Nancy. 13 kg de cocaïne ont été saisis dans la voiture d'un homme de 44 ans, alors qu'il circulait sur l'A31 en Meurthe-et-Moselle. L"homme a été mis en examen et écroué par les douaniers.La marchandise, dont la valeur à la revente est estimée à 521 000 euros par les douanes, était dissimulée dans un longeron du véhicule. Le conducteur, qui a la double nationalité espagnole et colombienne a été interpellé en fin de semaine dernière.
  • Une réplique de la Coupe du monde fourrée à la cocaïne, un sous-marin spécialisé dans la drogue: le trafic essaie de contourner par tous les moyens la vigilance des douaniers. Les douaniers de l'aéroport de Bogota n'ont pas du en croire leurs yeux, le 2 juillet 2010. Alertés par une fausse Coupe du monde qui présentait des imperfections suspectes, ils ont découvert à l'intérieur de l'objet 11 kilos de cocaïne, mélangée à de l'essence et de l'acétone. Cette curieuse réplique mesurait 36 centimètres de haut et se trouvait dans une caisse de livraison en provenance de Bogota et destinée à l'Espagne. Selon le chef de la lutte anti-drogue de l'aéroport colombien, le fait que la caisse ait été retrouvée dans l'entrepôt de poste aérienne rend difficile son "traçage". La police tente de collecter des informations sur l'adresse de destination en Espagne. Cinq personnes auraient pour l'instant été appréhendées car soupçonnées d'être membres d'un trafic international de drogue allant des Antilles néerlandaises à l'Europe. Deux ont été interpellées en Colombie et les trois autres sur une île de la mer des Caraïbes.
  • Les Assises de la consommation de drogue au travail s'ouvrent le 25 juin 2010. Un problème qui concernerait près de 10% selon la Mildt. Drogués mais pas qu'au café. Pour résister au stress et à la fatigue, de plus en plus de salariés consommeraient de l'alcool ou des substances illicites sur leur lieu de travail. C'est notamment le cas de Julien, développeur informatique: "fumer un joint le midi me permet de me relaxer, j'aborde les problèmes d'un ½il nouveau, j'ai le sentiment d'être plus créatif et cela m'aide à me concentrer. J'évite simplement de fumer le matin car sinon, je plane toute la journée." Si la consommation touche globalement toutes les catégories socio-professionnelles, les professions réputées difficiles ou avec des horaires décalés sont particulièrement concernées. C'est notamment le cas des vigiles, des métiers de la restauration, des marins-pêcheurs. Ou des saisonniers, comme en témoigne Alice: "La drogue, c'était comme le café du matin. On travaillait 10 heures par jours et sept jours sur sept et une fois le boulot terminé on filait en boite jusqu'à 6 heures! Alors pour tenir, beaucoup de gens se droguaient même pendant leurs heures de travail. Je bossais, par exemple, avec une fille qui s'est fait prendre par le responsable du magasin en train de se faire son rail dans la réserve!
  • La kétamine est une drogue dure très violente, sévit dans les fêtes. La gendarmerie de Dreux a démantelé le 11 juin 2010 un réseau de trafiquants camouflant la substance dans des bouteilles d'eau minérale. Les consommateurs de kétamine sont principalement ceux que l'on appelle les "travellers", ces jeunes qui ont adopté le mode de vie nomade. L'adjudant Billon extirpe d'une armoire une bouteille de 50 cl d'eau minérale. Malgré l'étiquette qui la recouvre, avertissant en grosses lettres noires "Ne pas ouvrir", le gendarme desserre doucement le bouchon et nous tend l'objet du délit. Le nez collé au goulot, on perçoit une légère odeur de chlore de piscine. Puis l'adjudant referme la bouteille et la secoue. Des particules blanches restent de longues secondes en suspension. "Typique de la kétamine", selon Philippe Billon. Cette drogue classée depuis 1997 dans la catégorie des stupéfiants, a été détournée par les toxicomanes de son usage premier: l'anesthésie animale et humaine (voir encadré).
  • La Préfecture de Police de Paris et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILDT) organisait le 4 juin 2010 une soirée sur le thème de la cocaïne. C'est une bien étrange soirée qui se déroulait jeudi 3 juin à la Préfecture de Police de Paris. Préfets, médecins et policiers étaient réunis pour ... une soirée coke! Mais attention, ici aucune substance visible. Organisée en afterwork, ces évènements aménagés après 18h pour les "workers", l'heure était à la prévention. Et la foule est venue nombreuse à la Conciergerie. Cette partie sombre et austère de la Préfecture, parfaite pour aborder un des fléaux de notre société. Exposés dans l'allée centrale, des objets, insolites parfois, servant à transporter la cocaïne d'un pays à un autre. On y retrouve les "classiques": bombes de produits dégraissants ou ménagers, et les "surprenants": livre, bouteille de champagne, chaussures et même des animaux empaillés! Un peu plus loin sont presentés les modes de consommation du crack: pipes artisanales, doseur à alcool et canettes de boissons. Car la cocaïne peut se consommer de différentes manières: sous forme de poudre, principalement dans les milieux aisés de l'ouest parisien, "ça fait plus chic". Ou en crack dans les zones Nord-est de la capitale: "c'est moins cher et plus puissant", a expliqué Olivier Phan, responsable médical du centre Emergence sous les yeux de Michel Gaudin, préfet de police de Paris.
  • D'après le bilan annuel rédigé par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les ventes de tabac ont progressé de 2% en France en 2009. La hausse des prix n'empêche pas la hausse des ventes de tabac. C'est ce qui ressort du dernier bilan rédigé par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies qui totalise 64 664 tonnes de tabac vendues en 2009 dont 54 980 000 cigarettes. Une hausse des ventes globale de 2% qui semble "fortement liée à celle des prix", indique l'OFDT qui explique que, d'une manière générale, "lorsque les prix n'augmentent pas ou peu, les ventes semblent rapidement repartir à la hausse". Néanmoins, le rapport souligne que cette hausse des ventes ne signifie pas pour autant l'augmentation du nombre de fumeurs en France. D'après l'OFDT, celle-ci serait plutôt liée à une diminution des achats en zones frontalières: " La crise économique et les opérations ciblées menées par la douane dans les zones frontalières auraient eu pour effet de diminuer les achats de cigarettes dans les pays limitrophes". Selon une étude de l'Insee datant de 2005, les Français consacraient à l'époque 1,7 % de leur budget annuel au tabac, se positionnant en dessous de la moyenne européenne qui atteignait alors 2,0 %.
  • La France et l'Espagne pourraient mettre en place des "équipes communes d'enquête" contre le trafic de drogue. En marge du sommet européen consacré à la sécurité qui s'est ouvert à Tolède le 21 janvier 2010, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a proposé à son homologue espagnol la création d'"équipes communes d'enquête" pour lutter contre le trafic de drogue. Des policiers français pourraient être intégrés aux services locaux, à Madrid ou à Malaga. Aujourd'hui, des enquêteurs espagnols participent, selon les mêmes modalités, au dispositif antiterroriste français pour lutter contre ETA, l'organisation séparatiste basque.
  • Après 18 mois de prison en République dominicaine pour narcotrafic, les deux Françaises grâciées sont arrivées à Roissy. Une association va porter leur nom. Les deux Françaises Céline Faye et Sarah Zaknoun, condamnées pour trafic de drogue en République dominicaine, sont arrivées à Roissy le 29 décembre 2009. Les deux jeunes femmes ont à nouveau clamé leur innocence. "La seule erreur que j'ai pu commettre, c'est de partir en pensant que rien ne pouvait m'arriver. Qui part en vacances en pensant qu'il va finir en prison? Cela peut arriver à n'importe qui", a précisé Sarah.
  • Jean-Marie Le Guen, député PS en charge de la santé, prône l'instauration de "salles de consommation" ou de "salles de shoots" en France en 2009. Un dispositif déjà en application dans plusieurs pays européens. Le principal objectif de ces "salles de shoot" est de limiter la transmission de maladies infectieuses.
  • Lors du contrôle d'un poids lourd sur l'autoroute A9 près de Montpellier, le 28 mai 2009 les douanes ont saisi 684 kg de cocaïne dissimulés au fond de la remorque. Les douanes ont réalisé mercredi la plus importante saisie terrestre de cocaïne en France, en découvrant 684 kg de cette drogue dissimulée dans la remorque d'un poids lourd circulant sur l'autoroute A9 près de Montpellier (sud), lors d'un contrôle inopiné. Cette saisie, d'une valeur de 27,392 millions d'euros, selon la Direction régionale des douanes à Montpellier, a été réalisée dans un poids lourd immatriculé en Grande-Bretagne et revenant d'Espagne.
  • Les juges d'instruction et les procureurs spécialisés dans la lutte contre la criminalité organisée bénéficient de l'argent de la drogue. Ces magistrats vont, en effet, recevoir 28 voitures neuves achetées grâce aux fonds confisqués aux trafiquants de stupéfiants. Une cagnotte qui s'est élevée, pour 2008, à près de 8 millions d'euros. Ce pactole a également permis de financer des rencontres internationales antidrogue ainsi que l'acquisition de matériel sophistiqué de surveillance audiovisuelle pour les forces de police et de gendarmerie. Etienne Apaire, patron de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), à l'origine de la collecte de ces fonds, réfléchit, désormais, à l'affectation d'une partie de cet argent aux soins pour les toxicomanes.
  • La France championne d'Europe du cannabis et de la drogue. C'est le résultat d'une enquête en 2009 menée sur l'usage de drogues parmi les adolescents européens. Une enquête internationale sur la consommation de tabac, d'alcool et de drogues parmi les élèves européens de 15-16 ans a été publiée dans le cadre du projet ESPAD (Projet européen d'enquête en milieu scolaire sur l'alcool et les autres drogues), avec le soutien du Groupe Pompidou, l'organe du Conseil de l'Europe chargé de la lutte contre la toxicomanie. Il s'agit là de l'étude la plus approfondie sur la consommation de substances nocives parmi les adolescents européens. Le projet ESPAD existe depuis 12 ans. Sur cette période, deux tendances se dégagent: baisse du tabagisme dans la majorité des pays européens et hausse légère mais continuelle de la consommation excessive occasionnelle d'alcool. Le champion des produits illicites reste sans conteste le cannabis. En ce qui concerne l'usage d'autres drogues, la tendance ascendante observée entre 1995 et 2003 s'est interrompue, et on enregistre même une légère baisse depuis 2007.
  • Après une longue enquête, la section de recherches de Montpellier a démantelé un vaste trafic de cannabis entre le Maroc et la France et procédé à neuf interpellations. Neuf personnes dont plusieurs Corses, ont été interpellées le 22 juin 2008 dans le sud de la France lors de l'interception d'un hélicoptère, en provenance du Maroc, avec 560 kg de cannabis, une première dans une affaire de trafic de drogue dans l'Hexagone.
  • Les toxicomanes vieillissent ou renouent avec l'addiction sur le tard. Un phénomène qui commence à inquiéter les spécialistes. Addiction ne rime pas seulement avec jeunesse. L'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), vigie de l'Union européenne, s'inquiète de la situation des seniors accros aux substances illicites. Déjà, entre 2002 et 2005, la part des plus de 40 ans parmi les patients européens traités pour une dépendance aux opiacés est passée de 8,6 à 17,6%. C'est que les baby-boomers, pionniers de la consommation de drogues, vieillissent.
  • Le corps de la jeune fille a été retrouvé le 28 mars 2008 au cours d'une enquête sur un trafic de drogue à Orléans. L'adolescente avait ingéré 42 boulettes, soit 500 grammes de cocaïne. Une jeune fille de 15 ans a été retrouvée morte mardi à la suite d'une overdose après avoir ingéré 42 boulettes de cocaïne, soit 500 grammes, à Orléans, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. L'adolescente aurait joué le rôle de "passeur" dans un trafic de stupéfiants, selon les policiers.
  • Tandis que beaucoup de vendeurs de rue gagnent moins que le smic, le semi-grossiste de cannabis peut gagner jusqu'à un demi-million d'euros par an, selon un rapport remis à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Selon les informations du Figaro en 2007, qui a pu consulter une étude rendue à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), un semi-grossiste de cannabis peut gagner jusqu’à 550 000 euros par an, "soit le salaire moyen d’un patron d’une entreprise de plus de 2000 salariés". Ils pourraient être un millier dans le pays.
  • Les douaniers de la brigade du tunnel sous la Manche ont saisi 35,65 kg d'opium le 8 octobre 2006, la plus importante saisie d'opium jamais réalisée en France. Les douaniers de la brigade du tunnel sous la Manche ont saisi 35,65 kg d'opium le 8 octobre, la plus importante saisie d'opium jamais réalisée en France. En 2005, la douane française avait saisi 1,8 kg d'opium, et 5,69 kg en cumulé sur les quatre dernières années, ont précisé les services de la Douane mardi dans un communiqué. La drogue était dissimulée dans une voiture conduite par un Australien de 28 ans qui se rendait en Grande-Bretagne. Il a été contrôlé sur le terminal du site du tunnel.
  • Un prince saoudien, proche de la famille royale, suspecté d'avoir importé 2 tonnes de cocaïne en France, sous couvert d'immunité diplomatique, pour le compte des cartels colombiens... Ce dossier hors norme et particulièrement sensible, révélé par L'Express le 18 novembre 1999, est jugé cette semaine au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Tout a commencé dans un modeste pavillon de la banlieue est de la capitale. Le 6 juin 1999, à l'aube, les policiers, qui ont bénéficié d'un tuyau, envahissent le 4 de l'allée du Cottage, à Noisy-le-Sec. Ils y découvrent 90 valises de marque Samsonite contenant 800 kilos de cocaïne... Une ahurissante saisie. Ils interpellent un «beau voyou», Didier Dubreucq, ainsi qu'un certain Gustavo Guarin Gonfrier, un chimiste colombien chargé de super-viser les opérations sur le territoire français. Ce dernier, après avoir reconnu qu'il travaillait pour le compte des cartels de la drogue, oriente rapidement les enquêteurs vers une piste pour le moins étonnante. Selon lui, les 2 tonnes de cocaïne avaient été confiées à un haut dignitaire saoudien qui avait profité de son statut diplomatique pour importer clandestinement, par avion, la cargaison de poudre jusqu'à Paris...
  • L'expérience de l'Inserm sur des rongeurs rendus dépendants à la cocaïne remet en question les a priori sur la toxicomanie. La toxicomanie n'est pas un vice, c'est une maladie. Avoir des problèmes existentiels ne rend pas junkie. Et décrocher n'est pas une question de volonté... Les travaux publiés dans la revue Science par une équipe bordelaise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) bousculent bien des idées reçues. Jusqu'ici, la dépendance à la cocaïne était généralement considérée comme une perversion typiquement humaine. Une sorte de tare sociale. Or les chercheurs ont réussi, pour la première fois, à reproduire cet état chez des rats de laboratoire. Certains de leurs pensionnaires se sont en effet comportés comme des accros au dernier degré.
  • Le trafic de cocaïne via les Antilles s'intensifie en 2003. Par air ou par mer, les réseaux redoublent d'imagination. D'une yole de pêcheur naviguant dans les eaux turquoise des Caraïbes aux immeubles gris des cités de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), en passant par la prison de la Santé, à Paris, la cocaïne emprunte parfois des circuits surprenants avant d'être distribuée en France. Les policiers de l'office des stup' (OCRTIS) viennent d'en avoir la confirmation ces dernières semaines, en démantelant deux importantes filières. Elles étaient animées par de jeunes braqueurs soucieux de diversifier leurs activités. L'un des chefs présumés passait ses commandes de sa cellule de prison grâce à un téléphone portable. Les enquêteurs estiment qu'en moins d'un an ces réseaux ont pu importer près de 250 kilos de drogue. Ces deux affaires confirment la crainte des spécialistes d'être prochainement confrontés à un afflux massif de cocaïne colombienne, via les Antilles. La première alerte remonte à Noël 2002, lorsque les douaniers arrêtent un steward d'Air France, transportant 2,5 kilos de cocaïne, à l'arrivée d'un vol en provenance de Fort-de-France (Martinique). Au début de l'année 2003, plusieurs autres «mules» (passeurs) sont repérées. Dix mois plus tard, les 29 et 30 octobre, les enquêteurs de l'OCRTIS, aidés de la police judiciaire et des douanes, arrêtent les grossistes présumés à la Martinique.
  • L'imaginaire des drogues n'est autre que l'imaginaire produit par les drogues et celui relatif aux drogues principalement dans les littératures anglaise et française. Ouvrant son étude sur L'Anglais mangeur d'opium, du nom de l'adaptation par Musset des Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas De Quincey, et l'achevant avec les écrits d'Henri Michaux, l'auteur réussit à travers un mouvement circulaire à relier les écrivains sous substance sans jamais tomber dans le manichéisme outrancier ni dans la démonstration clinique grossière. Coleridge, Gautier, Baudelaire ou encore Poe... Max Milner relate leurs hallucinations visuelles ou auditives, relève les grands thèmes qui les occupent - l'enfermement, la solitude, le vase clos -, extrait avec rigueur certains des mécanismes produits par les drogues - la multiplication, la répétition des mots, des pensées comme facteur d'angoisse.
  • Comme près de 5 millions de Français, des joueurs de haut niveau tirent de temps à autre sur un joint de cannabis. Cinq d'entre eux ont été épinglés en deux mois. De là à dire que le hasch est un dopant. «On n'avait jamais vu ça, s'inquiète le Dr Liennard, président de la commission de contrôle de dopage de la FFF: cinq joueurs du championnat de France épinglés en l'espace de deux mois!» (1996). Le cannabis, produit dopant? Tous les joueurs incriminés ont reconnu avoir tiré quelques bouffées pour se «décontracter» en dehors des matchs, mais sûrement pas en vue d'améliorer leurs performances. Pour leur malheur, les traces du produit peuvent être détectées dans l'urine pendant plusieurs semaines... Si les dirigeants du football feignent, aujourd'hui, de découvrir l'ampleur du problème, il faut se rendre à l'évidence: le cannabis se banalise dans le monde sportif, comme dans le reste de la société.
  • Avec Théophile Gautier, il fonde le Club des Hachichins en 1844. Ce cercle se réunit tous les mois à l’hôtel Pimodan, à Paris, pour ingérer du dawamesc. C’était une sorte de « confiture verte », mélange à base d’extrait gras de résine de cannabis et de divers ingrédients (girofle, cannelle, musc, essence de rose ou de jasmin et amandes) absorbée sous la forme d’une « noix » d’une trentaine de grammes. Ce club étonnant comptait parmi ses membres Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas. On y croisait aussi Daumier, Balzac et Delacroix .
    La consommation de cannabis selon le modèle orientaliste en vogue en France se répand en Europe et aux Etats-Unis. A partir des années 1860 jusqu’en 1900, les foires mondiales et autres expositions universelles comprennent généralement un « salon fumoir à la turque ». Jusque dans les années 1920, il en existe plus de 500 à New York.
  • Alcohol is the most widely used drug in America. It is the third largest cause of death in the United States, second only to heart disease and cancer. Alcohol and tobacco use are a significant "risk factor" in heart disease and cancer. It accounts for over 100,000 deaths per year in this country alone. It is also the leading cause of death for people between the ages of 15 and 24.
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Conséquences de la toxicomanie Comment arrêter de consommer des drogues Le cas le plus terrible de la vie de toxicomane